Le Machin sauve l’honneur - Un sursaut tardif d'humanisme !

Publié le par modem08

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Enfin l’ONU, le Machin comme disait le Général, vient de prendre cette nuit la résolution qui s’imposait depuis plusieurs semaines déjà. Trois semaines que la communauté européenne et internationale tergiversent face au dirigeant d’un pays que des examens cliniques ne manqueraient pas de diagnostiquer comme fou. Ne décime-t-il pas son propre peuple, sous des prétextes fallacieux, en tenant des discours qui relèvent de l’absurde et qui défient l’entendement, voire en proférant des menaces terroristes ?

Trois semaines que nous laissons un peuple se faire massacrer par ce tyran désaxé. Et, que l’on ne me dise plus que l’on pouvait croire qu’il avait changé, qu’il s’était amendé etc… etc… pour justifier l’accueil que la France lui a réservé à Paris et, contre lequel seule, elle seule, Rama Yade s’est insurgée, ce qui lui a valu l’opprobre de qui l’on sait, son patron de l’époque. Depuis l’attentat sur l’avion d’UTA, depuis Lokerbie et, cela ne date pas d'hier, chacun sait que l’on est en face d’un fou furieux lorsque l’on aborde Kadhafi, voire même son fils, les chiens ne font pas de chats.

Comment les plus hauts responsables politiques de la planète ne pouvaient-ils pas avoir compris cela de longue date ?

Après la résolution intervenue cette nuit à New-York, on s’interroge encore sur une stratégie, alors que la Ligue arabe est également convaincue de l’impérieuse nécessité d’agir. La stragtégie militaire devrait être en place depuis plusieurs jours !

Foin des pourparlers, des discours, des blablablas, l’heure est à l’action et à l’intervention "urgentissime".

N’ajoutons pas la honte à la honte, car c’est bien une honte que d’agir si tardivement !

Honneur à la France d’être intervenue comme elle vient de le faire ces dernières quarante-huit heures et cette nuit au Conseil de Sécurité. Cependant, ne nous leurrons pas, ce n’est pas parce que sous Chirac la France n’intervint pas en Irak, qu’il doit être glorifié. A contrario, l’engagement de la France en Libye ne doit pas pour autant se traduire par l’encensement de son successeur. Soyons clairs, tout cela ne doit être que normalité !

Bref, la France a ramé dans le bons sens sur ces coups là, mais le Machin ne sauve que l’honneur et s’il grandit l’Humanisme, ce n’est hélas que tardivement. Soyons positifs, mieux vaut tard que jamais !

 

                                                            Michel TONON

                                                          Modem Ardennes

 

Publié dans Monde

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M
<br /> Mardi 22 mars à 15h, en application de l’article 35, alinéa 2, de la Constitution, le Gouvernement fait devant l'Assemblée une déclaration sur l’intervention des forces armées en Libye pour la mise<br /> en œuvre de la résolution 1973 du Conseil de Sécurité de l’ONU. Cette déclaration est suivie d’un débat.<br /> <br /> Le délai est repecté.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> «  La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement.<br /> <br /> Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, au plus tard trois jours après le début de l'intervention. Il précise les objectifs<br /> poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n'est suivi d'aucun vote.<br /> <br /> Lorsque la durée de l'intervention excède quatre mois, le Gouvernement soumet sa prolongation à l'autorisation du Parlement. Il peut demander à l'Assemblée nationale de décider en dernier<br /> ressort.<br /> <br /> Si le Parlement n'est pas en session à l'expiration du délai de quatre mois, il se prononce à l'ouverture de la session suivante. »<br />  » <br /> — Article 35 de la Constitution du 4 octobre 1958<br /> <br /> <br />
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